30/04/16
La 21ème conférence des parties sur le climat s’est terminée en décembre dernier dans une certaine euphorie médiatique. Nous avions alors relativisé le succès de la COP21 dans un article pour le site Millénaire3. Interrogé au moment de la signature de l’accord (fin avril 2016), l’économiste Maxime Combes revient lui aussi sur les limites d’un tel engagement. Un entretien réalisé pour la Métropole de Lyon et le site Millénaire 3.
30/04/16
LE CLIMAT APRÈS LA COP21 : C’EST LA SOCIÉTÉ CIVILE QUI DEVRA OBLIGER LES ÉTATS À RESPECTER L’ACCORD DE PARIS
Une interview de Maxime Combes réalisée par Aurélien Boutaud pour le compte du Grand Lyon, mise en ligne sur le nouveau site de Millénaire 3 le 15/04/16
Rédigé lors de la COP21, l’Accord de Paris sur le climat a été signé par plus de 170 États réunis à la fin avril à New-York. Largement célébré au moment de sa rédaction, cet accord présente pourtant de nombreuses zones d’ombre. Économiste spécialiste des enjeux liés au climat, Maxime Combes nous rappelle que pour respecter l’objectif de +2°C à la fin du siècle, il faudra par exemple laisser plus des deux tiers des énergies fossiles exploitables dans le sol. Un tel défi suppose un engagement beaucoup plus ambitieux de la part des États en matière de transition énergétique. Mais en l’absence de structure internationale chargée de contraindre ces derniers, c’est la société civile et les acteurs publics locaux qui devront montrer l’exemple et faire pression sur les États pour tenir leurs engagements.
Lire l’interview sur Millénaire3
A lire également sur Millénaire3 : « Quel bilan tirer de la COP21 ? »